1e juin 2021

Après une action éducative avec les collégiens de Carnac la semaine dernière et l’opération de dimanche à La Trinité-sur-Mer où les déchets ostréicoles étaient au cœur du débat, Ouest France publiait hier un article au titre parfait : « La solution est dans le dialogue ».
La conchyliculture génère une pollution visible et localisée, liée aux techniques de culture et aux aléas météorologiques. Les professionnels en sont conscients et certains agissent pour limiter l’impact environnemental de leur activité, tout en sensibilisant la profession.
Dans l’optique d’une résolution de ce problème, plusieurs considérations sont à prendre en compte :
- La dualité pollueur/dépollueur est une fausse piste. Nous polluons tous, de différentes façons et à différentes échelles, avec la volonté ou non d’y remédier. Le clivage n’a rien de constructif ; au contraire, il ferme la porte au dialogue et donc aux solutions.
- En cherchant à comprendre la réalité du métier d’ostréiculteur, nous saisissons la difficulté pour la profession de trouver une cohérence entre son modèle économique et la préservation de son outil de travail. On peut considérer que les mesures entreprises (matériel biodégradable, campagnes de ramassage) sont insuffisantes, mais elles sont un premier pas vers un engagement généralisé des professionnels de la mer.
- Le consommateur est autant acteur que le producteur. Le choix de producteurs engagés dans une démarche respectueuse de la nature lui revient. Comment choisir ? En allant les rencontrer, bien sûr